lundi 2 février 2009

Cowboys fringants

Ayé! J'ai vu les Cowboys Fringants pour la première fois de ma vie. Et même, j'suis rentré à l'Olympia pour la première fois de ma vie (mais ça, à la limite, on s'en fout).

C'était vraiment un superbe concert et ça valait le coup d'échanger mon bras gauche et une promesse de don de rein avant mes 33 ans pour y être. Je ne sais pas si c'est le fait que j'étais malade ou quoi, mais c'est un des concerts les plus émouvants auquel il m'ait été donné d'assister... Peut-être parce que c'est un groupe qui me touche vraiment et que ça faisait un bout de temps que j'attendais de les voir. Parce que, le concert en lui-même n'a rien d'exceptionnel. Je m'explique : très peu de mise en scène, ça ne bouge pas énormément (encore que je m'attendais à encore moins vu ce qu'on m'en avait dzi), bref, les Cowboys font partie de ces gens dont on aurait tendance à dire qu'on va les écouter plutôt que les voir. Sauf que non! Il se dégage une telle sincérité et une telle chaleur humaine de la part de tous ces gens qui sont sur scène, que ça fonctionne, et que ça sonne même comme un de ces instants magiques et inoubliables, de ceux dont on met plusieurs heures avant de redescendre sur terre.

Parlons technique : le concert a duré environ 2h30 + un entracte de 20 minutes. Les Cowboys ont joué quasiment tous les morceaux de leur nouvel album (à l'exception de 2 si je compte bien) et, bien entendu, tous leurs "tubes". Un truc chouette (qui m'a encore donné une idée pour notre prochain spectacle, décidemment, rien ne se créé tout se transforme), il y avait de grandes toiles sur tissu en guise de fond de scène, figurant quelques chansons du dernière album. Notamment, y'avait le p'tit bonhomme de la jaquette et les trois poissons-humanoïdes de la nouvelle affiche. Les musiciens respirent tous la joie de vivre, et la joie d'être sur scène. Marie-Anick Lépine est simplement impressionnante, elle jongle d'un instrument à l'autre (violon, accordéon, clavier, mandoline...) sans aucun souci.

On a eu droits à trois rappels, une dizaine de chansons en tout.

Bref, c'était magnifique!

Les Wampas sont la preuve que Dieu existe - Top 14

1 - Persistance rétinienne : pour les paroles, les choeurs (réti, réti, réti), les arrangements et le dancefloor!
2 - Je me suis noyé : parce que comparer les yeux d'une fille au port de Lorient la nuit, c'est beau.
3 - Nevers était si bleu : pour l'intro piano/batterie qui démonte des pneus de tracteurs.
4 - Les Wampas sont la preuve que Dieu existe : parce que c'est crade et rentre dedans.
5 - Georges Marchais : pour le refrain et parce que c'est drôle.
6 - Elle est où ma loge? : parce que les paroles sont bien absurdes
7 - Je n'aime que toi : parce que j'ai jamais entendu une chanson avec autant de salles de concert.
8 - U.N.I.V.E.R.S.A.L. : parce que, elle est pas si mal que ça, finalement.
9 - Un dimanche à Strasbourg : parce que les villes sont toujours bien choisies dans les chansons des Wampas, et aussi pour les choeurs
10 - La plus belle chanson d'amour : parce qu'on peut écrire une chanson gnan-gnan sans pour autant que ce soit une chanson gnan-gnan (hein??) - elle ressemble pas énormément à Edimburg quand même?
11 - J'écoutais les Cramps : parce qu'elle reste dans la tête.
12 - Mon petit PD : parce que les wouh-wouh.
13 - Il n'y a que les lâches qui freinent : parce que j'ai rien compris
14 - I hate Switzerland : parce que.