dimanche 9 janvier 2011

L'Oiseau Bleu


















Un oiseau bleu...

Comme tu le sais parce que tu l'as vu sur Fessebouc, j'ai reçu, il y a quelques semaines déjà, la pochette surprise de l'Oiseau Bleu, qui n'était pas vraiment une vraie surprise, vu que c'est moi-même qui me l'avait commandé. L'occasion, du coup, de revenir sur le cas Arnaud Aymard et de consigner ici quelques remarques que je me fais dans ma tête des fois.

Alors, déjà, pour commencer, la première rencontre, à Aurillac, où on partageait les mêmes loges (bon, OK, en même temps que 798 autres troupes, mais quand même) et aussi le même lieu de représentation mais pas à la même heure (nous on aurait bien voulu mais pour les spectateurs, ça aurait été moins confortable). C'était mes premiers contacts avec l'Oiseau Bleu. Je me souviens pas avoir vu le spectacle en entier ou alors c'est ma grande fatigue de ces 5 jours intenses, entre commissariat, pluies battantes et entubage en règle par la police locale, qui a empêché ma mémoire de bien enregistrer ce moment...

Toujours est-il que j'ai retrouvé le sieur Arnaud quelques années plus tard, à L'Oise en Guinguette, où il jouait Paco chante la Paix dans une péniche. C'était beau, c'était grand, c'était pas du goût de tout le monde. Les Longueillois comprennent pas tous bien le second degré... Je me souviens qu'avant le spectacle dans la péniche, il essayait de faire des pompes à l'entrée, avec sa clope à la bouche, celle qui pend, et qu'on retrouve dans son personnage de l'Oiseau Bleu.

Ensuite, bon, ça concerne pas directement Arnaud, encore que. J'ai vu le spectacle de Diane Bonnot, Virgina Vulv, au festival de Châlon. De mémoire, ça devait être en 2008, de mémoire (j'ai la flemme de chercher). Non, si, c'est forcément ça puisque peu de temps après je suis allé voir le spectacle d'Edouard Baer, Looking for Mr Castang, et c'était avant que je quitte Paris, donc en 2009. Bref, Virgina Vulv, c'était vraiment barré, une fausse conférence sur l'art contemporain avec une conférencière bien cucu et une artiste performeuse bien allumée, on a bien aimé!

Enfin, l'été dernier, au Châlon 2010, j'ai eu le loisir de voir, complètement par hasard, vu que la compagnie n'était pas annoncée, The Incredible Canoan Show, une des dernières créations d'Arnaud. Et c'est là que je me suis dit que le mec avait eu le choix entre l'internement en hopital psy et le théâtre. Heureusement pour nous, il a choisi le théâtre! Canoan, c'est donc une tentative de raconter l'histoire de Conan le barbare dans une des meilleures mise en scène mondiale et avec des costumes dignes des plus grands peplums. Bref, c'st chatoyant, violent et il y a des prêtres isocèles! Et puis, bon, ben, comme je l'avais jamais vu, on s'est fait l'Oiseau Bleu avec les gamins qu'on a emmené là bas. Deux heures de bonheur, après une heure d'attente au premier rang (ceci-dit, on a bien fait, ça s'est vite blindé), autant dire qu'on a eu droit au générique de la série exceptionnelle The Battle of the War pendant plusieurs jours après...

Tout ça pour en arrive rà ma pochette surprise, reçue un soir de novembre et dans laquelle j'ai eu le loisir de trouver : une BD, une affiche, un badge, une gommette et le CD-conte.

Le CD, ça retranscrit une bonne partie du spectacle. Il passe vraiment bien, on se bidonne dans la voiture sur le chemin du boulot, même si y'a des trucs que j'ai toujours pas compris. Les parties musicales bénéficient de quelques arrangements bien sentis. Bref, 1h30 de bonheur.

Pour la BD, Arnaud remercie d'emblée Tôt ou Tard (ouais, c'est eux qui éditent) de permettre à un mec qui sait pas dessiner de publier sa BD. Ca pose les bases. L'histoire, c'est dans la veine de The Battle of the War, mais ça passe quand même moins bien en BD et on ne peut pas s'empêcher de s'imaginer les textes et le jeu d'Arnaud. Du coup, c'est dommage, j'ai eu du mal à rentrer dedans...

Voilà, tout ça pour dire, merci Arnaud et merci Spectralex, continuez à nous abreuver de vos conneries qui font du bien!

Le site : http://pacochantelapaix.com

vendredi 19 novembre 2010

Arnold

Chalou Pirou! Bientôt un an et demi que j'ai rien publié sur ce blog, alors ça va faire tout drôle!

Hé ben voilà, je reviens tout juste d'un showcase acoustique d'Arnold à la Librairie des Signes de Compiègne-la-flamboyante, en compagnei du Roumain (tu le crois ça?) et j'ai eu envie de me recoller derrière mon clavier.

Déjà, un peu d'historique, je sais pas si tu t'en souviens, Arnold, c'est en fait les ex-Chupa Chuva, eux-mêmes ex-Gazpar (putain, donner un prénom à son groupe deux fois dans une vie, se font pas chier les mecs!). Pour ma part, je les ai rencontrés dès ma rentrée à l'UTC. Cela dit, à l'époque, on pouvait pas les éviter dans cette merveilleuse école, ils étaient de toutes les parties et répétaient dans la cave du Pic (d'ailleurs, y'a un petit clin d'oeil à ça dans le clip de Lonesome Troubadour, très bon clip, attaché à cet article)...

En fait, c'est assez étrange, parce que, si je compte bien, ça fait 7 ans que je connais les gaillards, et pour autant j'me souviens pas d'avoir réellement assister à un concert. La première fois, ça devait être à Festupic, où j'étais régisseur, donc j'ai dû écouter 2 chansons d'une oreille distraite. La deuxième, c'était à l'Art dans la rue, le festival que je contribuais à organiser, donc là, autant dire que j'ai rien vu. Ensuite, je les ai recroisés ça et là (au Cékoiça à Noyon, aux Vers Solidaires à Saint-Gobain...) mais comme à chaque fois on était dans la prog aussi, ben j'ai pas de souvenirs précis (ha si, j'me souviens de Sauvage aux Vers Solidaires!). J'ai suivi les pérégrinations acoustiques des lascars via l'internet et l'omniscient Fessebouc, mais c'est donc la première fois ce soir que j'assistais à un concert complet.

Je les ai donc retrouvés en chair et en os ce soir, en formation réduite (un chanteur qui se met exceptionnellement à la guitare, un bassiste transformé en contrebassiste et un batteur). Ca a commencé bizarre, comme de nombreuses fois quand on joue dans des salles quasi-vides, j'en avais les mains moites. Ca a commencé sans prévenir en fait (retransmission sur Graf'Hit oblige!), on déambule dans les allées, on jette un coup d'oeil obligatoire aux dernières sorties et d'un coup, paf, première chanson! Bordel les mecs, prévenez! Donc, en gros, au tout début, on devait être environ cinq côté spectateurs. Soit, c'est plus que de gens sur scène, mais bon... Et puis, petit à petit, la sauce a pris, le coté acoustique et intimiste accrochant petit à petit les gens venus chercher leur commande et les gamins farfouillant au rayon jeunesse. Arnold enchaîne les morceaux de son album et des inédits, le tout porté par une musique épuré, qui fait entendre les textes sous un nouveau jour. Special big up à la Chanson de Villon et à Saoul, qui ne m'avait pas plus marquées que ça à l'écoute de l'album, et qui prennent une autre dimension. Une reprise de Brassens que je ne connaissais pas, Celui qui a mal tourné, et c'est déjà fini... Trente toutes petites minutes de concert, un moment suspendu, que même on en voudrait encore.

A la fin du concert, on est allé acheter chacun une galette de silicium (comme le dit si bien le Roumain), bien que je connaisse le CD par coeur à l'écouter en boucle sur Deezer (comme quoi, pas sûr que le téléchargement nuise vraiment à la vente de CDs, suffit que ce soit des CDs assez bons pour qu'on ait envie de les acheter...) et je l'ai mis à fond dans la bagnole en rentrant par la forêt noire.

En résumé, Arnold, c'est bien.


Arnold - Lonesome Troubadour [clip]
envoyé par arnoldetc. - Regardez plus de clips, en HD !

mardi 23 juin 2009

NNBS @ Fête de la musique



Trio de pulls moches franco-américain, les Naïve New Beaters sont passés, en l'espace de 6 mois, du statut de parfaits inconnus à celui de stars internationales. Et c'est mérité!
Pour ma part, je les avais découvert il y a environ un an, à travers l'indispensable clip de leur titre Live Good, une espèce de trip vidéo proprement hallucinant de maîtrise technique et esthétique, dans un festival de courts métrages à Paris, dont le nom m'échappe...
Depuis, ils ont enchaîné les dates à l'international, on les a entendu dans une pub pour Nokia, on les voit sur les affiches des Sims, pour lesquels ils ont enregistré un de leur titre en Simlich (m'en demandez pas plus!), et ils étaient ce dimanche place Denfert-Rochereau, pour la fête de la musique, sur le podium Ricard Live. Hé bien, verdict : c'est à voir, à vivre, à danser. L'autodérision, à base de pulls abominables et de cierges magiques, allié au mix d'électro-rap-disco hyper efficace font de ce groupe une vraie bombe. C'est dansant, rigolo, visuel. Le son est impressionnant, alors qu'ils ne sont que trois : un guitariste, un "machiniste" et un chanteur. Ça prend au tripes, ça rentre direct dans l'estomac sans passer par le cerveau, et c'est ça qu'on aime! Sur scène, tous les titres sont au même niveau, tous aussi efficaces. Même si Live Good sonne évidemment comme le tube, n'importe quel autre morceau pourrait prétendre à ce titre.
Du coup, je me suis rendu à la Fédération nationale d'achats des cadres pour faire l'acquisition de Wallace, leur album sorti fin mai. Dix titres de bonheur, un album excellemment ficelé qui retranscrit bien le côté dansant du concert et qui, en plus, dispose d'un superbe artwork en ce qui concerne le livret (au vu du clip de Live Good, le contraire eût été décevant!).
NNBS a donc un boulevard devant lui et risque bien de faire la quasi unanimité d'ici quelques temps. Si on pouvait entendre un peu plus d'allumés de cette trempe en boîte de nuit, ce serait pas plus mal!

mardi 26 mai 2009

Avec leurs conneries...


...je vais finir par être tenté d'acheter des clopes, juste pour collectionner les images!

dimanche 3 mai 2009

La dernière maison sur la gauche

Encore un film dans lequel les toilettes sont au fond à droite. Un superbe film, en passant : merci Rob Gordon!

jeudi 26 mars 2009

Cabaretje / Claude Semal - Belgik

La semaine dernière, jeudi pour être précis, nous sommes allés au Samovar à Bagnolet, voir Cabaretje. Cabaretje, c'est le plus petit cabareteke qui fête comme il se doit le cent-septante-septième anniversaire de la Belgique. C'est un chouette spectacle, interprété par Eric Drabs et Claude Semal, qui alterne entre chansons et petits sketchs sur le thème de la Belgique, de ses charmes (les douanes, les moules-frites, les flamands et les wallons, la bière...) et de sa très probable prochaine disparition. C'est remarquablement bien écrit et follement réjouissant, tellement qu'à la fin du spectacle, j'ai fait l'acquisition du dernier disque de Claude Semal, Belgik.

Ce cédé reprend la plupart des chansons du spectacle et aussi des autres. Si je l'ai acheté, c'est avant tout parce que j'ai été bluffé de la qualité et de l'émotion des textes. Claude Semal se définit lui même comme "le champion toute catégorie de la Belgitude, que même quand il écrit une comptine pour son gamin, il peut pas s'empêcher d'en parler!", et c'est vrai (pour la deuxième partie de la phrase, la première, je peux pas juger!). On pourrait y trouver du Brel (Le chanteur Brelge), bien sûr, du Renaud, du Lapointe (Bonus Mali) mais aussi des touches un peu plus violente avec la chanson Denis Collard. Et aussi, je peux pas m'empêcher d'en parler, âme de Picard oblige, une chanson très drôle sur la betterave, avec que des rimes en -ave!
A écouter ici : http://www.deezer.com/#music/result/all/semal

Bref, Cabaretje tourne en ce moment, alors profites-en!

mercredi 25 mars 2009

Il se foutrait pas un peu de la gueule du monde...?






Parce que hurler contre le préservatif quand soi-même on en porte un constamment sur la tête, c'est comme tenir un discours sur les bienfaits de la bouffe bio et la nécessité d'avoir une hygiène de vie irréprochable, un verre d'alcool fort dans une main et sa vingt-septième cigarette de la soirée dans l'autre (ceux qui se souviennent comprendront!).