Un oiseau bleu...
Comme tu le sais parce que tu l'as vu sur Fessebouc, j'ai reçu, il y a quelques semaines déjà, la pochette surprise de l'Oiseau Bleu, qui n'était pas vraiment une vraie surprise, vu que c'est moi-même qui me l'avait commandé. L'occasion, du coup, de revenir sur le cas Arnaud Aymard et de consigner ici quelques remarques que je me fais dans ma tête des fois.
Alors, déjà, pour commencer, la première rencontre, à Aurillac, où on partageait les mêmes loges (bon, OK, en même temps que 798 autres troupes, mais quand même) et aussi le même lieu de représentation mais pas à la même heure (nous on aurait bien voulu mais pour les spectateurs, ça aurait été moins confortable). C'était mes premiers contacts avec l'Oiseau Bleu. Je me souviens pas avoir vu le spectacle en entier ou alors c'est ma grande fatigue de ces 5 jours intenses, entre commissariat, pluies battantes et entubage en règle par la police locale, qui a empêché ma mémoire de bien enregistrer ce moment...
Toujours est-il que j'ai retrouvé le sieur Arnaud quelques années plus tard, à L'Oise en Guinguette, où il jouait Paco chante la Paix dans une péniche. C'était beau, c'était grand, c'était pas du goût de tout le monde. Les Longueillois comprennent pas tous bien le second degré... Je me souviens qu'avant le spectacle dans la péniche, il essayait de faire des pompes à l'entrée, avec sa clope à la bouche, celle qui pend, et qu'on retrouve dans son personnage de l'Oiseau Bleu.
Ensuite, bon, ça concerne pas directement Arnaud, encore que. J'ai vu le spectacle de Diane Bonnot, Virgina Vulv, au festival de Châlon. De mémoire, ça devait être en 2008, de mémoire (j'ai la flemme de chercher). Non, si, c'est forcément ça puisque peu de temps après je suis allé voir le spectacle d'Edouard Baer, Looking for Mr Castang, et c'était avant que je quitte Paris, donc en 2009. Bref, Virgina Vulv, c'était vraiment barré, une fausse conférence sur l'art contemporain avec une conférencière bien cucu et une artiste performeuse bien allumée, on a bien aimé!
Enfin, l'été dernier, au Châlon 2010, j'ai eu le loisir de voir, complètement par hasard, vu que la compagnie n'était pas annoncée, The Incredible Canoan Show, une des dernières créations d'Arnaud. Et c'est là que je me suis dit que le mec avait eu le choix entre l'internement en hopital psy et le théâtre. Heureusement pour nous, il a choisi le théâtre! Canoan, c'est donc une tentative de raconter l'histoire de Conan le barbare dans une des meilleures mise en scène mondiale et avec des costumes dignes des plus grands peplums. Bref, c'st chatoyant, violent et il y a des prêtres isocèles! Et puis, bon, ben, comme je l'avais jamais vu, on s'est fait l'Oiseau Bleu avec les gamins qu'on a emmené là bas. Deux heures de bonheur, après une heure d'attente au premier rang (ceci-dit, on a bien fait, ça s'est vite blindé), autant dire qu'on a eu droit au générique de la série exceptionnelle The Battle of the War pendant plusieurs jours après...
Tout ça pour en arrive rà ma pochette surprise, reçue un soir de novembre et dans laquelle j'ai eu le loisir de trouver : une BD, une affiche, un badge, une gommette et le CD-conte.
Le CD, ça retranscrit une bonne partie du spectacle. Il passe vraiment bien, on se bidonne dans la voiture sur le chemin du boulot, même si y'a des trucs que j'ai toujours pas compris. Les parties musicales bénéficient de quelques arrangements bien sentis. Bref, 1h30 de bonheur.
Pour la BD, Arnaud remercie d'emblée Tôt ou Tard (ouais, c'est eux qui éditent) de permettre à un mec qui sait pas dessiner de publier sa BD. Ca pose les bases. L'histoire, c'est dans la veine de The Battle of the War, mais ça passe quand même moins bien en BD et on ne peut pas s'empêcher de s'imaginer les textes et le jeu d'Arnaud. Du coup, c'est dommage, j'ai eu du mal à rentrer dedans...
Voilà, tout ça pour dire, merci Arnaud et merci Spectralex, continuez à nous abreuver de vos conneries qui font du bien!
Le site : http://pacochantelapaix.com